• Brèves de prétoire 2017

    Pour finir l'année avec le sourire, les brèves de prétoire 2017 d'après le journal La Voix du Nord...

    Du tac au tac

    Didactique

    Le prévenu : «  J’ai bien vu une voiture mais je ne savais pas que c’était la police.  »
    Le président : «  Pas besoin d’avoir son permis pour savoir qu’une voiture qui fait pin-pon avec un gyrophare sur le toit, si elle est rouge c’est les pompiers, si elle est blanche c’est la police.  »

    Pragmatique

    Le président : «  En détention vous ne suivez pas de formation ? Vous ne travaillez pas ?  »
    Le prévenu : «  À quoi ça sert de faire des choses qui ne serviront pas à l’extérieur ?  »

    Soulagé

    Le président : «  Vous rouliez avec plus de deux grammes d’alcool dans le sang…  »
    Le prévenu : «  Et je suis très content de ne pas avoir eu d’accident.  »

    http://www.letelegramme.fr/ar/imgproxy.php/images/2017/03/23/alcool-sorties-de-route-au-tribunal_3345247.jpg?article=20170323-1011446021&aaaammjj=20170323

    Divin

    Le prévenu : «  J’ai vu la voiture ouverte et une sacoche dedans. Je me suis dit c’est un don de Dieu.  »
    Le président : «  Ici on appelle ça un vol.  »

    Prévoyant

    Le président : «  Vous rouliez tous feux éteints…  »
    Le prévenu : «  Pour ne pas me faire repérer, je n’ai plus mon permis.  »

    Étourdi

    Le président : «  Pourquoi avoir volé un écran d’ordinateur ?  »
    Le prévenu : «  Parce que je croyais que c’était une télé.  »

    Accommodant

    Le président : «  Vous voulez être jugé aujourd’hui ?
    Le prévenu : «  Pourquoi pas, puisque vous êtes là…  »

    Bon garçon

    Le président : «  Vous avez un mérite, c’est celui de la franchise !  »
    Le prévenu : «  Si je mentais, ça ferait du mal à ma mère.  »

    Instantanés d’audience

    Quiproquo

    Le président : «  Si vous buvez chez vous, vous n’irez pas au tribunal. Vous comprenez ?  »
    Le prévenu : «   » (Silence)
    Le président : «  Mais là, c’est comme si vous aviez une arme entre les mains…  »
    Le prévenu : «  Je vous arrête. Vous devez vous tromper de dossier. Moi je suis juste ici pour de l’alcool au volant.  »

    Moteur

    Le prévenu : «  J’ai déjà travaillé. C’était avec mon père, on démontait des voitures…  »
    Le président : «  Il est garagiste votre père ?  »
    Le prévenu : «  Non il est en prison.  »

    Brèves de prétoire

    Histoires de stups

    « Je lui ai amené du shit pour son anniversaire. C’est pas facile de faire entrer une bouteille de Champagne en prison. »

    « J’ai accepté de transporter la drogue pour acheter des extensions capillaires à ma copine. »

    « J’habite dans un quartier pauvre. Alors, il y a de l’argent facile à tous les coins de rue. »

    « Je suis un gros consommateur. Si je travaillais, je dirais que ça me coûterait au moins la moitié de mon salaire. »

    Violence conjugale

    « On n’est pas vraiment séparés. C’est juste pour mettre de l’eau dans le vin. »

    « Elle m’a dit que j’avais trois poils sous le menton. C’est une insulte qui m’a percé le mental. »

    « Elle m’a flashé du regard. Ces femmes allumeuses, ce sont des sorcières bien aimées. »

    « Ma femme me le dit toujours. Mon problème c’est que je ne sais pas boire. »

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    Vol à la roulotte

    « J’ai toujours sur moi un brise-vitre pour porter secours en cas d’accident. »

    « Même s’il y a mes empreintes dans la voiture, ce n’est pas forcément moi. On se croise entre voleurs. »

    Apologie du terrorisme

    « J’ai pas dit «allahu akbar». Ils ont mal entendu, j’ai dit «aïe j’ai mal au bras»  ».

    « Si j’ai écrit sur Facebook, «ce soir il y aura un attentat», c’était juste en rapport avec la date du vendredi 13, je voulais faire une mauvaise blague ».

    Cambriolage

    « On a trouvé mes empreintes mais ce n’est pas moi qui ai cassé la vitre. Comme j’étais à l’intérieur, j’ai ouvert la fenêtre pour partir. »

    « Je n’ai rien fait. On était cinq. Je suis entré le dernier, il n’y avait plus rien à voler. »

    Mots d’esprit

    « Monsieur le président, vous devez dire toute la vérité. Cet homme que j’ai frappé, il n’était pas en train d’attendre le métro comme vous dites, mais en train de s’embrouiller avec une prostituée. »

    « Je vous demande de m’incarcérer pour une période de six mois. Après on arrive vite à Noël… »

    « Dans un quartier comme la Bourgogne, Monsieur le président, trouver un coffre-fort dans la rue, ça n’a rien d’étonnant. »

    « Je comprends que Madame le procureur veuille me mettre en prison. À sa place, j’aurais fait pareil. »

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