• https://s2.qwant.com/thumbr/0x380/e/0/25f175118be4ecde2ef8e9f9814c79c23a40b9343650f92caf591d6bbd5658/phpkiBYZ2_1.jpg?u=https%3A%2F%2Fwww.francetvinfo.fr%2Fpictures%2F2hvrQKHmC-o95XTMeDuJzubYnxg%2F1500x843%2F2016%2F12%2F21%2FphpkiBYZ2_1.jpg&q=0&b=1&p=0&a=0

     

    Le confinement a donné l'occasion aux parodistes préférés de Chanson Plus Bifluorée et la pandémie l'occasion de faire briller leur talent.
    Les membres de Chanson Plus Bifluorée, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont détourné cinq titres de la variété française pour "rendre hommage" au virus...
    Écoutez et appréciez, éventuellement découvrez les titres détournés (la solution est visible sous la bande blanche, il suffit de gratter votre écran avec une toile émeri...)

     

    1 - Le temps du confinement

    Générique de l'île aux enfants

    2 - Qui veut du Zénéca ?

    Asimbonanga (Le roi Lion)

    3 - Vaccinez-moi

    L'accordéon (Gainsbourg)

    4 - Corona

    Qui saura (Mike Brant)

    5 - Ah ! La chloroquine !

    Ah ! Les crocodiles (comptine pour enfants)


    Accessoirement,  mais plus ancienne (2016), une chanson sur les vaccins :

    Les vaccins sans alu

    Je ne suis pas bien portant (Ouvrard)

     https://s2.qwant.com/thumbr/0x0/4/3/5ac6600f9988372049f9f7df9331b9a694e17a58f8e8e829ed0fe70339ad2b/sylvain-anim.gif?u=http%3A%2F%2Fplatea.pntic.mec.es%2Fcvera%2Fressources%2Fsylvain-anim.gif&q=0&b=1&p=0&a=1


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  • Extraits d'un article de la Dépêche (voir ici ---> lien)

    1 / « Il faut faire chauffer l'appareil ? »

     En 1981, Jacques Chirac est maire de Paris. Il intervient en direct sur Antenne 2. Le présentateur lance l'émission : « Monsieur Chirac, nous sommes en direct, mais j'ai l'impression qu'il n'entend pas... Monsieur Chirac ? ». Sur le plateau, problème technique. Le maire de Paris pense que l'émission n'a toujours pas démarré : « Qu'est-ce qui lui arrive à la 2 ? Il faut faire chauffer l'appareil ou quoi ? »

    2 /  « J'avais un lapin »

    Retour en enfance pour le maire de Paris. En 1982, une présentatrice interroge le maire de Paris sur ses souvenirs les plus personnels  : « Monsieur Chirac, est-ce que vous aviez un ours quand vous étiez petit ? ». Celui-ci se confie, le sourire en coin : « J'avais un lapin pour ne rien vous cacher. Je n'avais pas d'ours, mais j'avais un lapin, auquel je tenais beaucoup."

    3 / Cessez d'intervenir comme le roquet ! »

    En 1985, Jacques Chirac est en plateau de télévision, aux côtés de Laurent Fabius, alors Premier ministre. Agacé par le fait que le représentant du gouvernement lui coupe la parole, le Corrézien n'hésite pas à recadrer son interlocuteur : « Ce n'est certainement pas vous Monsieur Fabius qui allez me déstabiliser[...] Soyez gentil de me laisser parler et cessez d'intervenir comme le roquet ! ». Et Laurent Fabius de répondre : « Vous parlez tout de même au Premier ministre de la France, un peu de respect tout de même ! »

    4 / « Le bruit et l'odeur »

    En 1991, lors d'une allocution publique, Jacques Chirac suscite la polémique : « Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte d'Or[...] et qui travaille avec sa femme. Qui ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voient, sur le palier de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagnent 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ? Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, et bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. »

    5 / « Je sais que vous êtes un jeune journaliste »

    En 1994, Jacques Chirac fait face à Étienne Leenhardt, journaliste. Celui-ci l'interroge sur un possible programme que Jacques Chirac est en train d'établir : « Qui nous parle ce soir ? Le maire de Paris ? Le président du RPR ? Ou le candidat aux prochaines élections présidentielles ? ». L'invité répond : « C'est Jacques Chirac qui vous parle, appuyé par une certaine expérience. Je sais que vous êtes un jeune journaliste, mais je pensais que cette information était parvenue jusqu'à vous. »

    6 / « J'aime bien le cidre aussi »

    En 1995, Jacques Chirac présente son livre de campagne, La France pour tous.  Sur la couverture de l'ouvrage : un petit pommier. À la télévision, le présentateur s'interroge : « Est-ce en lien avec votre contribution à l'écologie, ou est-ce une intuition artistique ? » Le président du RPR répond, sourire aux lèvres : « C'est d'abord parce que j'aime beaucoup les pommes. Je suis un mangeur de pommes. Et ensuite parce que je trouvais que c'était joli. Voilà, c'est tout. » Jacques Chirac se redresse, et lâche finalement : « J'aime bien le cidre aussi ».

    7 / « Réfléchissez deux minutes... Ce n'est pas excessif »

    Jacques Chirac est de nouveau en plateau pour parler de son ouvrage La France pour tous. En face du président, Michel Field, journaliste. « Vous m'étonnez, avoue le Corrézien. Vous m'étonnez parce que vous êtes contaminé par le conformisme, le politiquement correct. Réfléchissez deux minutes. Ce n'est pas excessif. » Les deux hommes en rient. Michel Field commente : « Deux minutes, c'est à peu près le temps qu'il m'a fallu pour lire votre livre. » Hilarité dans la salle. Jacques Chirac ouvre ses bras, tout sourire : « Je sais bien : dans celui que je vous ai envoyé, je n'ai pas mis les images à colorier, je suis désolé. » Cinglant.

    8 / « Il n'y a pas de danger »

    En 1996, en déplacement à Jérusalem, Jacques Chirac essuie un violent coup de colère contre la sécurité israélienne. Et dans un anglais approximatif, celui-ci s'insurge : « Qu'est-ce que vous voulez ? Que je prenne mon avion et que je retourne en France ? C'est que vous voulez ? Alors, laissez les faire ! », dit-il en parlant de la foule qui les entoure. « Il n'y a pas de danger, il n'y a pas de problème. »

    9 / La Coupe de France ! Euh... La Coupe du monde ! »

    En 1998, le 14 juillet, Jacques Chirac organise une Garden-Party à l'Élysée avec les Bleus, pour fêter leur sacre mondial. Aux côtés du président, Aimé Jacquet, le sélectionneur de l'équipe de France de football soulève le trophée de la Coupe du monde de football. Jacques Chirac incite le public à applaudir : « Mesdames Messieurs : l'équipe de France, et la Coupe de France... Du monde, pardon ! »

    10 / « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »

    Le 2 septembre 2002, Jacques Chirac, alors président de la République, se trouve à la tribune du IVe Sommet de la Terre à Johannesburg en Afrique du Sud. Sur place, celui-ci critique vivement l'inaction des Hommes face au réchauffement climatique : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer, et nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. Elle souffre du mal développement au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La Terre et l'humanité sont en péril et nous sommes tous responsables. »

    Bonus / Jacques Chirac en difficulté avec les noms des joueurs de l'équipe de France de football

    En 1998, le président de la République est dans les tribunes pour soutenir les Bleus lors du mondial. À micro, le speaker énumère un à un les noms des joueurs de l'équipe de France. Jacques Chirac essaye tant bien que mal de glisser sa voix par-dessus. Avec grande peine pour retenir les noms des joueurs.

     
    En prime Jacques Chirac vous offre une compilation Dudu Prod des phrases-cultes de notre ancien président.
     

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  • Marseille a été confrontée comme de nombreuses villes dans le monde au problème du manque de place pour ses morts, comme Rio de Janeiro ceinturée entre mer et montagne. La métropole brésilienne s’adressa en 1968 à l’architecte Antonio Antunès qui proposa une tour de douze étages « construite pour l’éternité » et « pouvant recevoir 24 000 résidents ».

    Les cathédrales du silence - Marseille

    Rio de Janeiro

    À Nantes et Marseille, les municipalités ont suivi l’exemple de Rio de Janeiro et fait construire des « cimetières-immeubles » comme avec cette « Cathédrale du Silence ». Le coût de la concession, fixé une fois pour toutes, se révèle ainsi généralement plus abordable que celui de la concession traditionnelle. Mais on est avec cette Cathédrale du Silence très loin de l’esprit architectural souvent flamboyant du cimetière Saint-Pierre, se retrouvant avec 5 barres d’immeubles de 8 étages dans l’esprit des HLM des années 70-80 avec leur terrasses de formes cylindriques dans la veine des créations de l’architecte rennais Georges Maillols inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus.

    Les cathédrales du silence - Marseille

    Un emplacement dans la cathédrale du Silence pour 15 ans avoisinerait les 720 €, un caveau à Marseille pour 6 places pour 30 ans est affiché au prix de 5507 €, la messe est dite ! L’architecte Nanda Vigo pionnière des cimetières immeubles proposait en 1966 un projet en Italie de deux tours de 26 étages et évoquait en ces termes les avantages d’une telle création

    « Plus de trous à creuser, plus de sueurs… plus de grandes et laides sculptures à vous arracher les larmes, plus de fleurs fanées, plus de fer rouillé, plus de mauvaises herbes envahissantes… » à comparer la Cathédrale du Silence avec les superbes monuments et pierres tombales du Cimetière Saint Pierre, on est en droit de douter de cette affirmation !

     Hélène de Nicolay, Emmanuel Servier, “Le cimetière : espace fonctionnel ?”

    Les cathédrales du silence


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