• A moins d'avoir les mêmes sources d'informations que Guirec Soudée, le nom de Guirec Soudée ne dira pas grand chose au commun des lecteurs du blog. Il s'agit pourtant d'un jeune homme vraiment digne d'intérêt et qui, entre autres qualités, a le mérite de nous réconcilier avec le genre humain dont le comportement actuel aurait plutôt tendance à nous déprimer...

    Présentation du personnage par le Télégramme :

    "Faire le tour du monde à la voile, j'y pense depuis longtemps. C'est un rêve que j'ai depuis toujours", témoigne le jeune homme du haut de ses 22 ans. Entre lui et la mer, c'est une histoire qui dure depuis toujours : "J'ai eu mon premier canot à 7 ans. À 8 ans, j'allais poser mes casiers". Pour les études, c'est une autre histoire. Ce n'est pas vraiment sa tasse de thé. Lui, il préfère largement un bon bol d'air iodé à la place. Après avoir navigué dans treize écoles différentes, il coupe les amarres avec le grand navire de l'Éducation nationale à 18 ans. « J'ai décidé de partir alors que j'étais en 1re, à Saint-Brieuc. Toute ma famille était contre moi ». À l'époque, il vend sa moto pour se payer un billet pour l'Australie. "J'ai débarqué là-bas sans parler un mot d'anglais, avec 200 € en poche". Le jeune homme voyage léger : une tente et un sac de couchage. Après avoir dormi deux jours dans la rue, le jeune Breton rebondit. Il pédale 1.700 km et trouve à s'embarquer sur un chalutier. Il ajoute : "On pouvait gagner 1.000 € ou 50 € à la journée". C'est sur ce chalutier que Guirec va gagner de quoi rendre possible son rêve de faire le tour du monde à la voile. Après avoir écumé les mers australiennes pendant deux ans et demi, il regagne son port d'origine.

    Puis dans le Sud de la France, il déniche le bateau de ses rêves. Le 26 décembre 2012, il prend la mer pour le ramener à Plougrescant. Entre avaries et tempêtes, une halte forcée de quelques mois s'impose en Espagne. En mai 2013, il arrive, enfin, à quitter le port espagnol. Il profite de l'été 2013 pour préparer son dériveur. Fin novembre, l'heure du grand départ sonne. L'aventure peut enfin commencer. "La météo n'était pas très favorable. Je me suis faufilé entre les dépressions", témoigne le jeune navigateur.
    Du cap Finisterre en Espagne au Portugal, Guirec tient bon la barre. En accostant aux Canaries, il va se transformer en professeur de kitesurf pour renflouer ses caisses.

    Escale à Madère
    Et là, le pittoresque se joint à l'aventure...

    Aux Canaries, on lui offre une poule pour l'accompagner dans son voyage. Baptisée Monique, elle embarque avec lui pour les Antilles.
    Une belle prise
    En quittant le plancher des vaches, Monique allait-elle avoir le mal de mer ? "Elle n'a peur de rien", s'amuse Guirec Soudée. "Mes amis me disaient qu'elle allait être stressée, qu'elle ne pondrait pas...". Ils avaient apparemment tort. Monique plus forte que les embruns ? Ce n'est pas une poule mouillée cette gallinacée. "Quand on avait des tempêtes, elle se promenait sur le pont", se rappelle Guirec.
    La poule au pot !

     

    Peut-être devrait-on dire Monique et Guirec, tant ladite Monique devient peu à peu l'héroïne de l'aventure, comme on peut le constater en lisant la page Fesse de Bouc du navigateur, voyage d'Yvinec (c'est le nom du voilier) :

    (lien -----> ici)

    Sa popularité la place souvent au premier rang des commentaires.

    Monique fait du paddle, Monique fait caca, Monique fait du skate-board... Il y en a pour tous les goûts...

     

     Monique, et accessoirement Guirec..., ont eu plusieurs fois les honneurs de la presse. Hormis le Télégramme déjà cité, Ouest-France, Voile Magazine, France Dimanche, Voiles et Voiliers... leur ont consacré des articles.

    Ci-dessous l'extrait de VSD qui nous parle des relations entre le navigateur et le volatile.

    Guirec et Monique - 2

    Une vidéo nous retrace la vie à bord des deux aventuriers...

     

    Guirec a l'intention de poursuivre son voyage, bien entendu avec Monique, vers le Groënland. Il veut passer six mois bloqué par les glaces. On peut voir l'intégralité de son projet sur le site de financement contributif Ulule (cliquer -----> ici).

    Guirec et Monique - 2 souhaite bon courage et bonne chance à ce jeune homme méritant.

     


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  • ... Ou peut-être devrait-on dire Monique et Guirec, tant ladite Monique devient peu à peu l'héroïne de l'aventure, comme on peut le constater en lisant la page Fesse de Bouc du navigateur, voyage d'Yvinec (c'est le nom du voilier) :

    (lien -----> ici)

    Sa popularité la place souvent au premier rang des commentaires.

    Monique fait du paddle, Monique fait caca, Monique fait du skate-board... Il y en a pour tous les goûts...

     Monique, et accessoirement Guirec..., ont eu plusieurs fois les honneurs de la presse. Hormis le Télégramme déjà cité, Ouest-France, Voile Magazine, France Dimanche, Voiles et Voiliers... leur ont consacré des articles.

    Ci-dessous l'extrait de VSD qui nous parle des relations entre le navigateur et le volatile.

    Guirec et Monique - 2

    Une vidéo nous retrace la vie à bord des deux aventuriers...

     

    Guirec a l'intention de poursuivre son voyage, bien entendu avec Monique, vers le Groënland. Il veut passer six mois bloqué par les glaces. On peut voir l'intégralité de son projet sur le site de financement contributif Ulule (cliquer -----> ici).

    Guirec et Monique - 2 souhaite bon courage et bonne chance à ce jeune homme méritant.

     


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  • A moins d'avoir les mêmes sources d'informations que Guirec Soudée, le nom de Guirec Soudée ne dira pas grand chose au commun des lecteurs du blog. Il s'agit pourtant d'un jeune homme vraiment digne d'intérêt et qui, entre autres qualités, a le mérite de nous réconcilier avec le genre humain dont le comportement actuel aurait plutôt tendance à nous déprimer...

    Présentation du personnage par le Télégramme :

    "Faire le tour du monde à la voile, j'y pense depuis longtemps. C'est un rêve que j'ai depuis toujours", témoigne le jeune homme du haut de ses 22 ans. Entre lui et la mer, c'est une histoire qui dure depuis toujours : "J'ai eu mon premier canot à 7 ans. À 8 ans, j'allais poser mes casiers". Pour les études, c'est une autre histoire. Ce n'est pas vraiment sa tasse de thé. Lui, il préfère largement un bon bol d'air iodé à la place. Après avoir navigué dans treize écoles différentes, il coupe les amarres avec le grand navire de l'Éducation nationale à 18 ans. « J'ai décidé de partir alors que j'étais en 1re, à Saint-Brieuc. Toute ma famille était contre moi ». À l'époque, il vend sa moto pour se payer un billet pour l'Australie. "J'ai débarqué là-bas sans parler un mot d'anglais, avec 200 € en poche". Le jeune homme voyage léger : une tente et un sac de couchage. Après avoir dormi deux jours dans la rue, le jeune Breton rebondit. Il pédale 1.700 km et trouve à s'embarquer sur un chalutier. Il ajoute : "On pouvait gagner 1.000 € ou 50 € à la journée". C'est sur ce chalutier que Guirec va gagner de quoi rendre possible son rêve de faire le tour du monde à la voile. Après avoir écumé les mers australiennes pendant deux ans et demi, il regagne son port d'origine.

    Puis dans le Sud de la France, il déniche le bateau de ses rêves. Le 26 décembre 2012, il prend la mer pour le ramener à Plougrescant. Entre avaries et tempêtes, une halte forcée de quelques mois s'impose en Espagne. En mai 2013, il arrive, enfin, à quitter le port espagnol. Il profite de l'été 2013 pour préparer son dériveur. Fin novembre, l'heure du grand départ sonne. L'aventure peut enfin commencer. "La météo n'était pas très favorable. Je me suis faufilé entre les dépressions", témoigne le jeune navigateur.
    Du cap Finisterre en Espagne au Portugal, Guirec tient bon la barre. En accostant aux Canaries, il va se transformer en professeur de kitesurf pour renflouer ses caisses.

    Escale à Madère
    Et là, le pittoresque se joint à l'aventure...

    Aux Canaries, on lui offre une poule pour l'accompagner dans son voyage. Baptisée Monique, elle embarque avec lui pour les Antilles.
    Une belle prise
    En quittant le plancher des vaches, Monique allait-elle avoir le mal de mer ? "Elle n'a peur de rien", s'amuse Guirec Soudée. "Mes amis me disaient qu'elle allait être stressée, qu'elle ne pondrait pas...". Ils avaient apparemment tort. Monique plus forte que les embruns ? Ce n'est pas une poule mouillée cette gallinacée. "Quand on avait des tempêtes, elle se promenait sur le pont", se rappelle Guirec.
    La poule au pot !
     
    Dudu est sûr que vous brûlez d'envie de connaître la suite des aventures de Guirec et Monique...
    Alors, repassez par ici demain...
     
    A suivre...

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