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Bargemon (3)
Suite de notre balade à Bargemon Nous y voilà. De l'inédit, du sensationnel, du révolutionnaire [euh !.. on se calme, là...] à propos de Bargemon.
Après moultes recherches dans les bibliothèques, archives et autres bases de données [euh ! en fait, Wikipédia...], est en mesure de vous révéler un scoop :Bargemon est le champion de France
[voire du monde...]
du ratio nombre de musées / population.
Démonstration :
Bargemon, 1400 habitants compte 4 musées, soit 1 musée pour 350 habitants...
En comparaison, Paris compte un musée pour environ 10 000 habitants.
Et passons sous silence la performance minable de notre belle et aimée ville de Lille... (un musée pour 48 000 lillois...)
A vrai dire et fort logiquement, les musées de Bargemon ne rivalisent pas avec le Louvre, mais ce sont néanmoins de vrais musées, pas de simples salles à manger transformées en cabinets de curiosités comme on peut en rencontrer parfois dans la France profonde.Dans l'article qui suit, va vous présenter trois de ces musées. Le quatrième méritant à lui seul un bel article que vous pourrez lire et admirer dans XXXXXXXXX jours,semaines, mois, années...
A noter que l'entrée de ces quatre musées est gratuite.
Le musée des fossiles et minéraux
Réparti sur trois salles et deux niveaux, ce musée présente plus de 3000 pièces diverses, dont 50% proviennent de la région. Entre autres, trilobites, ammonites, poissons, insectes... Des minerais et pierres semi-précieuses.
Le musée Camos
C'est un musée d'Histoire locale.
Ancienne chapelle Saint-Etienne construite vers le XIe siècle pour les moines de l'Abbaye Saint Honorat de Lérins, elle fut réédifiée au milieu du XVIIe siècle et abrita pendant plus de deux siècles la confrérie des Pénitents Noirs.
Ces laïcs s'occupaient des mourants et leur assuraient une sépulture chrétienne.
Vendue à la Révolution, elle fut rachetée quelques années plus tard, grâce à la générosité des fidèles de Bargemon.
Désaffectée en 1913 à cause du clocher qui menaçait de s'écrouler, elle servit de salle de cinéma avant de devenir un entrepôt municipal...
Après des travaux de transformation en Musée-Galerie débutés en 1990, le nouveau bâtiment fut inauguré en 1994 et porte le nom du célèbre peintre provençal Honoré Camos. (Site Dracénie.com)Au premier étage, sont reconstituées les activités traditionnelles du village : miel, pâtes alimentaires, liqueurs ainsi qu'un atelier de cordonnerie.
Au rez-de-chaussée, des expositions temporaires, le jour de notre visite, on pouvait voir l'histoire des anciens chemins de fer régionaux. Sous une plaque de verre, les ossements des pénitents enterrés sous la chapelle.Le Musée des machines à écrire
Ici, on entre un peu plus dans l'original : Le musée des machines à écrire retrace un siècle de mécanographie, de 1840 à 1940. Il présente un ensemble de machines à écrire, machines à calculer et caisses enregistreuses qui sont les ancêtres de nos ordinateurs.
On peut notamment y voir la toute première machine à calculer mécanique, la deuxième machine à écrire fabriquée dans le monde,
De précieux spécimens en état d'origine y sont exposés : La Millionnaire, crée par le coureur automobile des années 20 Léon Bollé, fut présentée à l'exposition Universelle de 1889. Elle permettait de faire des multiplications rapidement.
Le département des machines à écrire se découvre à l'étage avec une centaine de pièces, traversant le siècle depuis les ancêtres de la très célèbre Remington. A noter l'authentique machine à écrire de Gustave Eiffel.Bientôt, le quatrième musée...
Tags : bargemon, provence, haut-var, dracénie, Camos, machine à écrire, calculatrice, fossile, musée
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