Suite de notre article scatologique (ouais, encore un mot qui va attirer des visites sur le site !!) , avec, pour le même prix aujourd'hui, les commentaires de l'auteure.

Caca dans les œillets

Le Grumeauchipadanlpo est un mammifère plutôt vertébré à tendance mésomorphe et popophobique.
Il se nourrit essentiellement de petits pots de compote sauvages cueillis à même le placard.
Il communique par braillements haute fréquence composés à 40% de sons linguistiquement identifiables et à 60% de phonèmes très largement empruntés au patois austro-yaourt.
Il présente la particularité de ne jamais chier dans le pot (d'où son nom).
Au confinement conventionnel et petit-bourgeois du babypopo, il préfère le charme bucolique des latrines florales ou potagères de plein air où il prendra grand plaisir à taquiner du sphincter les superbes œillets de son Bouffon de mère.

Caca dans l'eau

Au grand désespoir perplexifié de ses géniteurs, le Grumeauchipadanlpo s'obstine avec fermeté à bouder du fion ses latrines coque moulée en PVC.
Doté d'un esprit libertaire et anticonformiste, il prend cependant grand plaisir à se soulager la tuyauterie dans le doux clapotis aquatique d'une piscine densément peuplée aux heures de pointe.

La danse du pot

Tout aussi efficace mais beaucoup moins connue que la danse de la pluie, la danse du pot est un rituel ancestral pratiqué depuis 243 avant le scalp en synthétique par les tribus grumeau-indiennes de Monchémoi.
Inventée au XIIème siècle de notre ère par le Grand Chef Indien Yaplu Dpéku qui souffrait de constipation chronique, la danse du pot trouve aujourd'hui un second souffle dans le domaine de l'éducation à la propreté des grumeaux contemporains.
De sérieuses études ont démontré que ce rituel encourageait l'inspiration sphinctérienne chez le grumeau pour peu que la danse soit accomplie dans les règles de l'art et que 6 rouleaux de PQ soient préalablement sacrifiés sous le totem du Dieu Kaka Danlpo.

My prayer

Dans son encyclique "De minima Grumoræ in poporetum æternam"* Saint Jean-René Péqu encourage vivement le culte des idoles sanitaires dont les célestes intercessions pourraient s'avérer utiles dans le processus d'acquisition de la propreté chez les grumeaux popophobiques.

Mytho

Lorsque la méthode pedopsycho-conventionnelle "laissez-les-vivre-et-s'épanouir-le-sphincter-à-leur-rythme" a atteint ses limites et que le Grumeau aborde l'âge d'entrer en fac sans être propre, on peut raisonnablement s'autoriser à popo-conditionner de façon plus énergique.

Popo

Hé oui. Hélas, triple fois zut et fichtrediantre, Sa Sérénissime Grumeauté appartient à l'espèce de Grumeau Poporéfractaire du sous-ordre des Jechiepadanlpo.
Bien entendu, lorsque pour corser le tableau clinique la popophobie du Grumeau le pousse jusqu'à refuser tout net de poser l'ombre même d'un soupçon de son auguste popotin sur la boîte à caca, ça devient éminemment fâcheux à négocier.
Alors s'armant de patience et faisant fi de son amour-propre, la Maman-Grumeau, à court d'arguments, choisit dans un élan désespéré des options éducatives hautement improbables et inefficaces allant jusqu'à sacrifier ses propres miches sur l'autel de la popo-cause.
Et là, j'en entends déjà un ou deux d'entre toi le Ninternaute quelque peu interloqué et franchement interrogatif se demandant :
"Bon, admettons. Pourquoi pas. Et alors ? Qu'est-ce qu'elle y gagne à faire ça ?"

Stade anal

Dans son traité sur la communication non violente et les modes de pacification relationnelle "Faites caca, pas la guerre" (aux Éditions Étron-philo), le professeur Hector Pompom-Umlala développe la théorie selon laquelle la fraternité des peuples pousse sur le terreau fertile d'un intérêt commun et universel. Et selon lui, le stade anal fournit ce socle d'intérêt commun à l'humanité : le gros caca qui pue.

Encore un grand merci à Nathalie Jomard sans qui rien n'eût été possible sur ce blog hier et aujourd'hui. vous encourage plus que jamais à visiter son site qui regorge d'humour et de trouvailles. On ne va pas remettre le lien, regardez Allez-y voir dans le menu de gauche...