• Une reprise de La p'tite Bill, elle est malade d'Alain Souchon par notre ami Renaud...
    Rareté de 1980 sur le site de l'INA, c'est pas hier !

    L'avis de Un p'tit Renaud en passant... : un peu court mais pas mal quand même. Il avait encore une voix correcte en ce temps-là.

    Désolé pour les allergiques au chanteur énervant, mais Dudu n'a pas encore trouvé le truc pour désactiver la lecture automatique de cette vidéo...


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  • Mais keskesé ABDD ? diront nos jeunes lecteurs (s'il en existe)...

    Les plus anciens ayant encore un soupçon de mémoire (!) se souviendront des années 1970 et diront : "Ben oui, ABDD, Au Bonheur Des Dames !"

    Alors là, selon "Gogol", on a le choix : Au Bonheur Des Dames, c'est
    - un roman bien connu d’Émile Zola
    - un film avec Michel Simon
    - un cabaret avec des jolis garçons qui se trémoussent pour réjouir les spectatrices à Wavrin près de Lille
    - un site internet consacré à la broderie
    - une boutique de Toulouse vendant du linge de maison
    - un institut de beauté à Sartrouville
    On en passe et des pires...

    Mais, nous direz-vous, keski peut bien intéresser ABDD dans tout ça ?
    Ben, rien bien sûr. Pour nous, Au Bonheur Des Dames, c'est... ÇA !http://4.bp.blogspot.com/-iTSKGZuLIWM/UExuyMM-BBI/AAAAAAAAB38/22mh-d-IPF0/s1600/au+bonheur+des+dames.jpgAttention, la débilité de ces images peut choquer les âmes sensibles !

    ou ÇA quelques années plus tard...

    Mais résumer ABDD à Oh les filles !, c'est un peu réducteur. Ils méritent bien mieux. Alors, c'est parti...

    Et comme c'est l'usage ABDD, un p'tit coup de Wiki :

    Au bonheur des dames est un groupe français de rock parodique des années 1970 mené par Ramon Pipin. Son nom est inspiré du titre du roman classique Au Bonheur des Dames d'Émile Zola. Leur plus grand succès fut Oh les filles, qui figure sur leur premier album Twist, sorti en 1974. Le groupe avait effectué son premier concert en janvier 1972, au Golf-Drouot.

    Plus ou moins séparé depuis 1987, le groupe effectue un retour en 1997 avec deux concerts à l'Olympia, qui donnent lieu à la publication d'un album en public. Nouveau retour en 2006 avec un concert au Grand Rex le 19 octobre.

    Un peu succinct, non ?
    Alors fouillons un peu et cherchons de l'information un peu plus pointue. C'est cela le travail de ABDD !!!

    Au début des années 70, un quarteron d’allumés fonde le groupe Au Bonheur des Dames du nom du célèbre roman de d’Emile Zola. Les joyeux drilles qui le composent s’appellent Eddick Ritchell, Sharon Glory, Rita Brantalou, Ramon Pipin, Shitty Télaouine, Hubert de la Motte Fifrée, Gépetto Ben Glabros et Costric 1er. Derrière ces pseudonymes incroyables se cachent de jeunes amateurs de rock et de calembours.

    Au Bonheur Des Dames peut être considéré comme le premier groupe français de rock "décadent". Les musiciens remettent au goût du jour les années twist avec des chansons des Chaussettes Noires, de Richard Anthony ou de Sheila.
    Débuté comme une simple plaisanterie, le groupe enthousiasme le public.
    Leur plus grand succès fut : Oh les filles. Citons aussi : Roulez bourrés, un titre politiquement incorrect, interdit d'antenne...

    ABDD
    De l'humour jusque dans la pochette de CD

    Une quarantaine de musiciens se sont succédé dans le groupe. Quelques noms ci-dessous, ne serait-ce que pour vous faire apprécier l'humour des pseudonymes...

    Membres fondateurs :
    Vincent Lamy, alias Eddick Ritchell, chant
    Alain Ranval, alias Ramon Pipin, guitare, chant, basse, claviers, EBow, programmation, rumbatronic
    Jacques Pradel, alias Rita Brantalou, guitare et basse
    rejoints par Costric 1er, journaliste, auteur en tant que parolier

    Sur leur album Olympia 97, sont cités :
    Shitty Télaouine
    Sharon Glory
    Hubert de la Motte Fifrée
    Gérard Manjoué
    Gepetto Ben Glabros
    Jimmy Freud
    Rudi Müller

    ABDD

    Aujourd'hui, le groupe poursuit sa route avec :
    Lucky Gordini, guitare depuis 2013
    Paul Pote, basse depuis 2006
    Lucky Gordini, guitare depuis 2013
    Abraham Hautfond des Bois, saxophone, claviers depuis 2013
    Junior de qui suis je?, batterie depuis 2013
    Chiffon di Mozart (François Debaecker)
    Fabrice des Dieux, banjo, basse, batterie, boombakatoombakahoohoo, chants, chœurs, claviers

     

    Quelques titres extraits de leur magnifique œuvre :

     


    J'aime le beurre - Admirez la particulière richesse des paroles ! Du Proust...

     


    Ségolène - Non pas Royal... Mais écoutez bien le texte, chanson à double sens. Au besoin réviser les articles du blog sur la chanson grivoise... Interro demain matin.

     


    Bébert le dromadaire - Il n'est pas disert, faut dire qu'il bosse du soir au matin...
     

    Des mégalos pour mes galas - Jeu de mots pour une espèce d'auto-critique !


    Pipicaca - ABDD ne serait plus vraiment ABDD si ce titre n'avait pas été intégré à cet article !


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  • Amis intellectuels, réjouissez-vous, l'article d'aujourd'hui va combler votre besoin de culture...

    En effet  Le Grand Jojo ouvre la saga "Grand Jojo", icône de la Belgitude. Et pour vous mettre dans l'ambiance, un p'tit apéro, en l'occurrence un coup de... Wiki.

    Jules Vanobbergen, né le 6 juillet 1936 à Bruxelles, est un chanteur mieux connu sous le pseudonyme Le Grand Jojo ou Lange Jojo chez les néerlandophones.
    Le Grand Jojo était à la base un dessinateur publicitaire et dessinateur BD. Il fut par la suite disquaire et musicien. Jules réalisa assez vite qu'il manquait cruellement des chansons d'ambiance sur le marché de l'époque. Il décida donc d'en produire lui-même. C'est ainsi que le Grand Jojo est né.
    Ce que l'on retient surtout du Grand Jojo, ce sont des chansons à boire tel On a soif, Sergent Flagada, La petite bête à bon Dieu, Jules César et E viva Mexico créée pour la participation des Diables rouges en 1986 à la Coupe du Monde au Mexique qui les mena jusqu'en demi-finale. On oublie souvent ses débuts : Le Tango du Congo , Victor le footbaliste et Sitting Bull, de superbes tangos aux textes décalés et fortement drôles.
    Le Grand Jojo est une icône belge par excellence, le représentant d'une certaine belgitude.
    Le 11 mai 1998 Jules, Jean Van Obbergen fut nommé Chevalier dans l'ordre de Léopold.
    En 2006, le Grand Jojo a repris la route accompagné de groupes ska-punk de la scène belge actuelle lui rendant hommage : Skaïra et les Poulycroc.

     

    Deux passions donc pour le Grand Jojo la chanson à boire et le foot, pas incompatibles à priori; mais ne négligeons pas le reste de son répertoire, chansons souvent farfelues au confins du surréalisme. La musique, quant à elle, nous entraîne outre-quiévrin  sur un rythme festif.

     

    Quelques titres appréciés Le Grand Jojo
    Attention ! Haut niveau intellectuel !

       Le Tango du Congo - Souvenir de l'époque coloniale belge

      Super Mamy - Wonder woman belge !

       La Mer du Nord - Le complément du plat pays de Brel...

       Vive les Saints - Bien sûr, aucun sous-entendu grivois...

     

    Dernier forfait perpétré par le Grand Jojo en 2014, un album intitulé "Tournée Général".
    Quelques extraits de cet opus, à noter la présence de l'indispensable Jean-Luc Fonck...

    Après écoute et visionnage de ce florilège, vous comprendrez que le Grand Jojo a mérité d'entrer au Panthéon duduesque.


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