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  • Image du Blog lusile17.centerblog.net

    Aujourd'hui, Un peu d'humour et de chansons pour Nowel se fait un devoir d'inviter Papa Nowel à sa une. Mais bien entendu, il le fera de façon anticonformiste, iconoclaste et irrévérencieuse.

    Quelques illustrations pour commencer :
    Humour de NoëlHumour de Noëlpic29200

     

    Continuons en chansons :

      
    Pierre Perret - Noël avant terme


    Jacques Dutronc - La Fille du Père Noël


    Les Sales Majestés (groupe punk français) - Petit papa Noël


    Trust (groupe hard rock français) - Petit papa Noël


    Jean-Marc, la marionnette du ventriloque Jeff Panacloc - C'est Noël
    Appréciez la performance du ventriloque qui ne remue pratiquement pas les lèvres.

    Et comme Un peu d'humour et de chansons pour Nowel, tout finit souvent par... du Renaud, on ne pouvait vous priver de cette petite dernière :

    Renaud - Le père Noël noir

    Et...

     


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  • Vaccin de rappel contre la morosité. Aujourd'hui, Dudu revient sur le premier blog dont il vous a parlé. Rappelez-vous cet article.

    Jean Tévélis, professeur de écoles, raconte ses aventures dans ce blog avec des billets remplis d'humour, d'enfance et de vécu...

    Depuis le mois de mars, Dudu feuillette avec toujours autant d'amusement les articles de ce blog lui rappelant souvent des souvenirs personnels...
    Seul reproche à faire au blogueur, celui de ne pas y écrire plus souvent. Mais c'est vrai que ce qui est rare a d'autant plus de valeur.
    Un prof à l'envers

    En cette fin d'année où l'heure est au "best of", Dudu ne résiste pas au plaisir de vous offrir son dernier opus. Mais rien ne vous empêche d'aller sur le site (cliquer sur l'image ci-dessus) pour en lire plus.

    Résumé des chapitres précédents : Le prof à l'envers revient d'une classe de découverte en Bretagne...
    La Bretagne en décembre…Brrrr. Drôle de programmation pour une classe découverte. A moins d’avoir envie de découvrir le crachin, la bruine et les embruns. Mais, à bas les stéréotypes ! Et vive l’aventure !

    Avec les élèves, nous avons passé dix jours à tenter de lutter contre les clichés qui encombraient notre esprit sur cette région. En vain ! Après dix jours de pluie, de vent et d’humidité, les stéréotypes sont ressortis grandis de cette classe de mer.
    Mais malgré tout, les souvenirs et les découvertes ont remplacé les clichés dans notre tête et le petit bout de Bretagne que nous avons découvert dans la baie de St Brieuc a maintenant des allures de paradis dans nos esprits émerveillés.
    Alcoolique :
    Jacky, l’animateur nature, répond évasivement à la question pourtant bien précise d’Illan.

    - Euh…la différence entre un goéland marin et un goéland argenté ? Euh…hum…ben tu sais, c’est kifkif bourricot.
    Akim, distrait par un coup de vent qui a rabattu la capuche de son ciré sur ses oreilles veut connaître la réponse.
    - Alors ! Il a dit quoi pour les goélands ?
    - Il a dit que c’était kifkif mojito ?!
    Gestion de l’argent de poche :
    Une nuit, réveillé par des clameurs dans la chambre voisine, j’allume mon portable pour vérifier qu’on est bien la nuit.

    Cinq heures trente. Je considère que c’est encore la nuit et je débarque dans la chambre des trubliones en pyjama en ouvrant la porte à pleine volée. Elles, elles ne sont plus en pyjama (ou pas encore, je ne préfère pas savoir), elles jouent au Monopoly.
    Je les convie à aller illico se recoucher ! Mais Nadia tarde un peu, elle a l’air embêtée.
    - Maître, Chloé m’a demandé 1,50 € pour passer une nuit dans son hôtel rue de la Paix. C’est de l’abus !
    - Ben non ! 1,50 € c’est même pas la taxe de séjour. Elle est plutôt cool Chloé. 
    Puis en sortant de leur chambre, j’aperçois le plateau du Monopoly encadré par des porte-monnaie et des pièces, des vraies.
    - Mais ça va pas non ??! Vous jouez à la vrai ?!!
    Le grand bluff
    Une autre nuit, c’est du remue-ménage dans l’autre chambre voisine qui me réveille. Cette fois-ci je ne regarde pas mon portable et débarque dans la chambre des enfants.

    La lumière s’éteint et le silence se fait à peine j’ouvre la porte.
    - Non mais !! Vous savez l’heure qu’il est ?
    Dans la nuit une voix me répond avec toupet :
    - Non !
    Puis une autre me demande :
    - Il est quelle heure ?
    Me voilà bien !
    - Euh, ben… il est trop tôt…ou trop tard…enfin il est l’heure de dormir.
    Espace de stockage limité
    Ethan est devant l’ordinateur. Il est censé accéder à l’Espace Numérique de Travail de notre école sur son propre compte pour lire les commentaires laissés par les parents sur le blog.

    - Maître, vous pouvez me donner mon code s’il vous plaît.
    - Il faudrait que tu le retiennes, je te le redonne tous les jours.
    - Ah non, après je risque d’oublier autre chose.
    Ceci explique cela. Ethan se prend donc pour une clé USB d’à peine quelques octets. Il n’apprend donc pas ses leçons pour éviter de devoir effacer de sa mémoire les paroles des chansons de ses idoles.
    Spécialités
    Mario est plutôt du genre difficile à table. Il ne mange que des pâtes, de la pizza, du risotto et de la polenta. Des spécialités de son pays d’origine, en fait. Une chance pour Mario, Roberto, le chef cuisinier du centre, est italien. Mais une chance pour nous, Roberto sait aussi préparer des repas équilibrés et ces spécialités italiennes n’en font pas parties. Du coup, Mario s’affaiblit de jour en jour.
    On est obligé d’user de vils stratagèmes pour le faire manger. Un soir, on met Roberto dans la combine. Il débarque alors dans la salle à manger pour annoncer le menu. On voit bien qu’il prend sur lui. Il transpire un peu devant l’affront qu’il s’apprête à faire à sa patrie.

    - Ce soir : une spécialité italienne !
    - Des spaghettis ?
    - Des macaronis ?
    - Des fusillis ?
    Comme les enfants ont épuisé tous les mets en « I » et qu’ils donnent leur langue au chat, Roberto leur donne la réponse. Les mots lui arrachent la gorge, il s’étrangle presque en disant :
    - Non, des salsifis… à la béchamel.
    Banco ! Ça a marché, Mario a fini son assiette.
    Presque
    - Les enfants ! Qu’ont les étoiles de mer sous leurs bras pour s’agripper aux rochers ?

    - Des tantouzes !!
    Drôle d’odeur
    Le matin, je réveille les enfants avec Loubna qui prend un malin plaisir à voir les têtes encore endormies de ses camarades. Comme personne ne proteste, elle a pris l’habitude de m’accompagner dans ma tournée.

    Un matin, on entre dans une chambre de garçons et Loubna ne peut se retenir de lancer :
    - Pouah… ça sent pas la rose par ici.
    - Ben non, tu sais, quand on dort à plusieurs dans une chambre, il peut y avoir une odeur particulière après une nuit sans aérer.
    Lucas, à moitié endormi, assis sur son lit, tient à se justifier :
    - Ben oui, c’est normal, ça sent le dormi.
    La petite souris
    - Maître, j’ai perdu une dent, m’annonce Noémie en brandissant son trophée tout juste déraciné.

    Souhila, notre accompagnatrice me donne un coup de coude et me chuchote :
    - J’en connais un qui va faire la petite souris ce soir.
    J’avoue que je n’y avais même pas pensé. Mes propres enfants n’étant pas encore en âge de perdre leurs dents, je n’ai pas encore le réflexe « Fée des dents ».
    Le soir, une heure après le coucher, je me faufile dans la chambre des filles muni de ma lampe frontale vissée sur la tête. Je ne me sens pas à ma place au milieu de jeunes filles endormies, mais peut-être est-ce mon esprit d’adulte échaudé. Si mes élèves se réveillent et me découvrent dans leur chambre en pleine nuit, à quoi penseront-elles ? Au gentil maître en mode « petite souris » ? Ou au maître pervers en mode gynéco (rapport à la frontale) ? Je remplace la dent soigneusement placée sur la table de nuit par Noémie par une pièce de un euro et je sors de la chambre, content qu’elles ne se soient pas réveillées et fier de mon action.
    Le lendemain, Kheira me montre sa dent qui vient de tomber. Je souris jaune. La veille, j’avais déjà vu que dans mon portefeuille, il ne restait qu’un billet de 5 euros.
    Le soir, après avoir fait le tour des adultes pour trouver un peu de monnaie, en vain, je remplace la dent de Kheira par le généreux billet de 5 euros. Je prends soin d’ajouter un post-it.
    Merci de partager avec ta camarade qui a perdu une dent hier. Affectueusement. La petite souris.
    Dans le couloir, une idée me fait faire demi-tour. Je vais alors remplacer le post-it par un autre

    Merci de partager avec tous tes camarades qui auront perdu une dent à la fin du séjour. Pingrement. La petite souris.


    Voilà ! Ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg des souvenirs de cette classe découverte. Pour découvrir l’autre partie, celle qui est immergée, je vous invite à organiser vous-même un séjour avec vos élèves. Ce n’est pas toujours facile mais le résultat est gratifiant.

    Alors, allez-y et vous découvrirez ce sentiment particulier quand l’espace d’une dizaine de jours, vos élèves sont devenus un peu « vos » enfants.


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