• Retour aujourd'hui sur le spectacle vivant et plus particulièrement sur le théâtre d'improvisation.

    Comme d'hab, Wikipedia :

    Le match d'improvisation théâtrale a été créé le 21 octobre 1977 au Québec, sous la gouverne du Théâtre Expérimental de Montréal, par Robert Gravel, qui souhaitait expérimenter de nouvelles formes théâtrales et approches du public1. Afin de casser l'élitisme du théâtre, il a l’idée d’utiliser la forme du sport, en parodiant le populaire hockey sur glace (décorum et règles).

    Le concept a été déposé par Gravel (non pas Robert, mais son frère) et Yvon Leduc sous le nom de « match d'improvisation » et des championnats du monde d'improvisation furent même introduits.

    À l'origine, cet aspect compétition a été décrié par les comédiens : d'une part, il attaquait la création classique ; d'autre part, il révélait la compétition qui existe réellement dans le monde du théâtre. Mais cette notion de conflit, source de danger pour les improvisateurs, intéresse le public et bouscule l'improvisation, poussant à la créativité et la spontanéité.

    Ce concept s'est développé avec beaucoup de succès au Québec d'abord, puis dans le monde francophone essentiellement. Il existe toutefois des ligues d'improvisation partout dans le monde dans différentes langues, que ce soit en anglais aux États-Unis ou en espagnol en Argentine et en Espagne.

    Déroulement du match :

    Un musicien, à la base réplique fidèle des organistes des arénas d'Amérique, joue pour chauffer la salle, remplir les temps morts ou ponctuer les moments forts et quelquefois intervenir dans certaines improvisations.

    Puis, le match est présenté par un maître de cérémonie dit MC (prononcez èmecé à la française en hommage au caractère francophone québécois).

    Ensuite, les deux équipes arrivent dans la « patinoire » pour pratiquer leur échauffement qui consiste à exécuter pendant 5 minutes quelques exercices d'improvisation.

     

    Voila ce que vous pourrez voir dans cette première partie de vidéo.

    Vous voudrez bien excuser la piètre qualité technique du film, qui, nous vous le rappelons, date de 1997, c'est-à-dire quand même du siècle dernier... et néanmoins... tout de MON cru...

    La suite du match d'impro un autre jour...


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  • Retour aujourd'hui sur le spectacle vivant et plus particulièrement sur le théâtre d'improvisation.

    Comme d'hab, Wikipedia :

    Le match d'improvisation théâtrale a été créé le 21 octobre 1977 au Québec, sous la gouverne du Théâtre Expérimental de Montréal, par Robert Gravel, qui souhaitait expérimenter de nouvelles formes théâtrales et approches du public1. Afin de casser l'élitisme du théâtre, il a l’idée d’utiliser la forme du sport, en parodiant le populaire hockey sur glace (décorum et règles).

    Le concept a été déposé par Gravel (non pas Robert, mais son frère) et Yvon Leduc sous le nom de « match d'improvisation » et des championnats du monde d'improvisation furent même introduits.

    À l'origine, cet aspect compétition a été décrié par les comédiens : d'une part, il attaquait la création classique ; d'autre part, il révélait la compétition qui existe réellement dans le monde du théâtre. Mais cette notion de conflit, source de danger pour les improvisateurs, intéresse le public et bouscule l'improvisation, poussant à la créativité et la spontanéité.

    Ce concept s'est développé avec beaucoup de succès au Québec d'abord, puis dans le monde francophone essentiellement. Il existe toutefois des ligues d'improvisation partout dans le monde dans différentes langues, que ce soit en anglais aux États-Unis ou en espagnol en Argentine et en Espagne.

    Déroulement du match :

    Un musicien, à la base réplique fidèle des organistes des arénas d'Amérique, joue pour chauffer la salle, remplir les temps morts ou ponctuer les moments forts et quelquefois intervenir dans certaines improvisations.

    Puis, le match est présenté par un maître de cérémonie dit MC (prononcez èmecé à la française en hommage au caractère francophone québécois).

    Ensuite, les deux équipes arrivent dans la « patinoire » pour pratiquer leur échauffement qui consiste à exécuter pendant 5 minutes quelques exercices d'improvisation.

     

    Voila ce que vous pourrez voir dans cette première partie de vidéo.

    Vous voudrez bien excuser la piètre qualité technique du film, qui, nous vous le rappelons, date de 1997, c'est-à-dire quand même du siècle dernier... et néanmoins... tout de MON cru...

    La suite du match d'impro un autre jour...


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  • Aujourd'hui, Chez Dudu vous propose de rencontrer Carmen Cru, un personnage de B.D. de Lelong, auteur de 8 albums au titre éponyme.

    Présentation du personnage dans Wikipedia :

    Dans une ville moyenne de province, vit dans une maison enclavée entre quatre immeubles et cachée derrière de menaçantes barrières, une vieille femme du nom de Carmen Cru, qui profite de son vieil âge et de sa présumée sénilité. Vivant en totale autarcie avec le reste de la société, elle déteste l'humanité, et dans son époque, "années cinquante", symbolise la tranquillité grincheuse de la France profonde.

    Abusant de sa supposée décrépitude physique et intellectuelle en s'habillant de vieux habits délabrés (une longue veste boueuse, un tablier sale et troué, un bonnet enfoncé, une robe froissée et raccommodée qui lui donne des airs de sorcière) elle fait en sorte de ne pas payer l'addition dans les bars, de pouvoir déchirer les livres de la bibliothèque en toute impunité et, en général, de profiter de la pitié de ses prochains avec une ruse malicieuse et une méprisable perspicacité.

    Danger public lorsqu'elle traverse le village sur son vélo rouillé ou qu'elle passe à proximité d'un chemin de fer, ce personnage acariâtre au visage ridé et coincé entre ces deux maigres épaules, au nez boutonneux et proéminent, aux yeux loucheurs et globuleux, au menton crochu et velu, à la mâchoire édentée et grincheuse, reste tout au long de cette série de huit albums très mystérieuse, ne dévoilant jamais la totalité de son visage à cause d'un bob persistant à rester sur son crâne.

    Infâme grabataire, involontaire dame à chats, exploiteuse abjecte de la bonté d'autrui, empoisonneuse de jeunes enfants, cette Carmen Cru peu loquace qui ne décroche jamais le moindre sourire réussit le pari de remplir de tendresse ses lecteurs avertis, grâce aux confidences solitaires qu'elle leur fait parfois sous la plume remarquable d'un Lelong inspiré.

    Aucune piste ne permet de savoir son âge, bien qu'elle évoque la Premiére guerre mondiale d'une maniére qui suggére qu'elle était adulte à cette époque. Malgré cet âge canonique, un médecin constatera non seulement son état de santé juvénile, mais aussi sa vue perçante, sa force impossible et son indélicatesse effroyable.

     

    Quelques personnages récurrents :

    • Le neveu : principale connaissance de Carmen Cru, puisque c'est son neveu, il vient souvent rendre visite à sa Tantie (même si cette dernière ne l'aime pas), en lui donnant de son patois approximatif des nouvelles de sa ferme alluviale et de son champêtre pays en lui demandant son aide quelquefois pour quelques "bêtises" causées par une moralité douteuse et demandant sans arrêt de l'argent. Jeune homme certainement attardé et mal fait d'un point de vue corporel, ses entretiens chroniques avec sa tante sont souvent intéressés et se terminent mal le plus souvent.

    • Monsieur Raoul : voisin le plus proche de Carmen Cru dont les goûts pour l'alcool se sentent dans son visage caricaturé, il aide avec bon cœur sa voisine à monter les escaliers avec son vélo. Marié à une femme dont on n'entend que la voix et qui ne sera jamais dessinée par Lelong car elle est tout le temps aux toilettes, il est l'homme simple d'esprit par excellence.

    • Poupi Mouvillon : un autre voisin de Carmen Cru, très laid, il subit les dérèglements électroniques provoqués par sa vieille voisine, ce qui ne fait qu'encourager ses idées anti-vieux, sa xénophobie et son nationalisme politique.

    • Monsieur l'abbé : toujours prêt à faire une bonne action, ce religieux binoclard et rustique, aime raconter avec son franc-parler grossier, ses déboires mécaniques au séminaire avec les vélos notamment. Il n'est pas rare de le voir, fumant sa pipe, décidé à rendre services à Carmen Cru, sa chrétienté l'obligeant selon lui à le faire. Grand et fort, ce vicaire est chargé de la formation d'un petit séminariste au langage très châtié mais à l'inexpérience juvénile.

     

    Avec un tel pedigree, comment voulez-vous que Chez Dudu lui passe à côté sans s'y arrêter ?

    Dans un répertoire plus trash, elle aurait fait bon ménage avec le « gros dégueulasse » de Reiser.

    Mais quelqu'un qui déteste l'humanité et les animaux ne peut être foncièrement méchant (citation approximative de W.C. Fields).

    Alors, vive Carmen Cru !

    A noter un excellent site, quasiment une encyclopédie CarmenCruique :

    Carmen Cru, vie et mœurs


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