Qui ne connaît Cancun au Mexique ?

Pour tout le monde, c'est ça :

Plage et hôtels de luxe sur des kilomètres... Apparemment, il n'y a rien d'autre à faire là que de profiter des plaisirs de la mer et consommer...
Mais en cherchant bien, on y trouve aussi deux petites perles qui valent la visite :

- le site archéologique et son petit musée. Ne vous attendez pas à voir une pyramide aztèque ou une tombe maya, mais la visite vaut quand même le déplacement.

- L'église du Christ Ressuscité (Parroquia de Cristo Resucitado)

La construction de cette église a commencé en 1995 avec seulement un toit en métal et quatre poteaux en bois aux extrémités. En 2000 la première colonne en béton a été construite.

C'est maintenant un lieu atypique d'une beauté et une sérénité rares.

Pratiquement à ciel ouvert, le soleil et le vent pénètrent partout.

 Située sur le boulevard Kukulkan, artère principale de Cancun (12,5 km...), à proximité immédiate d'un arrêt de bus, tout a été fait dans cette église pour que le touriste visiteur y trouve un lieu propice au calme et au recueillement.

Cristo resucitado oblige, il y a bien un crucifix, mais personne dessus... Juste un linceul sur la croix. Et au-dessus de l'autel, un Christ ressuscité en pleine forme...

Pour en faire un vrai lieu de vie, rien n'a été négligé : toilettes, distributeur automatique de soda américain bien connu et d'en-cas en cas de petite faim, ventilateurs pour les jours de forte chaleur...

 De nombreuses chapelles extérieures dédiées à différents saints. Celle de la vierge Marie a tout d'un jardin de rocaille avec fleurs et cascades... L'une de ces chapelles contient des casiers avec des noms de familles. Ces casiers contiennent des portraits, des objets souvenirs des défunts. Nous n'avons pas pu voir s'il y avait les urnes funéraires des personnes décédées.

Seuls lieux fermés les confessionnaux...  et un office notarial paroissial. Il paraît qu'il y a même une boutique de souvenirs, mais nous ne l'avons pas dénichée. Elle devait être fermée le jour de notre visite...

 Bien sûr, nous sommes ici dans une paroisse 2.0. Site Web, page Facebook qui retransmet des célébrations, et, il faut aussi penser aux touristes, une messe en anglais tous les dimanches à 9 heures qui remporte un certain succès.

Lien avec la paroisse :

https://www.facebook.com/resurrectioncancun/Lien pour voir une vid

Lien pour une visite virtuelle de l'église :

https://fb.watch/8ypUbEXxok/

Toutes les photos de cet article sont, comme d'hab' :

Eh oui... Tout arrive... Bientôt, c'est aujourd'hui !
Souvenez-vous, c'était, il y a... un certain temps... Dudu vous avait promis le quatrième et dernier épisode de la saga Bargemon pour "bientôt". Eh bien, nous y voilà. Ce n'est pas trop tôt, direz-vous... Mais il faut avouer qu'une vague énorme de flemme avait submergé  .
Le flot est maintenant retiré et nous vous promettons à titre de compensation un flux un peu plus régulier pour les jours de confinement à venir...

Donc, Bargemon épisode 4.
Quatrième et dernier musée du village, et non le moindre :

Le Musée du garde champêtre

A notre avis, il doit détenir plusieurs records :
- C'est le seul musée au monde consacré à cette institution.
- Ce doit être un des plus petits musées de France, à vue de nez, une trentaine de mètres carrés installés au rez-de-chaussée d'une maison villageoise.
- Il doit détenir le record du ratio de pièces exposées par rapport à sa surface. Si on en compte plus d'un millier, cela nous donne une quarantaine d'objets au mètre carré !

Tout, tout, tout,
vous saurez tout sur l'garde champêtre.
D'innombrables objets plus ou moins classés attirent le regard dans toutes les directions dans ce local exigu.
Vous y verrez

des mannequins :

divers objets anciens :

des figurines:

des publicités :

des photographies :

des estampes, gravures et affiches :

des partitions et paroles de chansons :

Sans oublier le cabinet de grivoiserie réservé aux adultes, mais néanmoins bien sage pour notre époque. Le garde champêtre était entre autres chargé de faire respecter les bonnes mœurs.

Enfin, en guise de p'tit clin d'oeil à Mme Dudu... une belle série "d'assiettes parlantes"...

A noter que ces images comme la plupart des illustrations de cet article peuvent être agrandies comme d'hab' en leur cliquant sauvagement dessus.

Nous y voilà. De l'inédit, du sensationnel, du révolutionnaire [euh !.. on se calme, là...] à propos de Bargemon.
Après moultes recherches dans les bibliothèques, archives et autres bases de données [euh ! en fait, Wikipédia...],  est en mesure de vous révéler un scoop :

Bargemon est le champion de France

[voire du monde...]

du ratio nombre de musées / population.

Démonstration :

Bargemon, 1400 habitants compte 4 musées, soit 1 musée pour 350 habitants...
En comparaison, Paris compte un musée pour environ 10 000 habitants.
Et passons sous silence la performance minable de notre belle et aimée ville de Lille... (un musée pour 48 000 lillois...)
A vrai dire et fort logiquement, les musées de Bargemon ne rivalisent pas avec le Louvre, mais ce sont néanmoins de vrais musées, pas de simples salles à manger transformées en cabinets de curiosités comme on peut en rencontrer parfois dans la France profonde.

Dans l'article qui suit,  va vous présenter trois de ces musées. Le quatrième méritant à lui seul un bel article que vous pourrez lire et admirer dans XXXXXXXXX jours,semaines, mois, années...

A noter que l'entrée de ces quatre musées est gratuite.

Le musée des fossiles et minéraux

Réparti sur trois salles et deux niveaux, ce musée présente plus de 3000 pièces diverses, dont 50% proviennent de la région. Entre autres, trilobites, ammonites, poissons, insectes... Des minerais et pierres semi-précieuses.

Le musée Camos

C'est un musée d'Histoire locale.

Ancienne chapelle Saint-Etienne construite vers le XIe siècle pour les moines de l'Abbaye Saint Honorat de Lérins, elle fut réédifiée au milieu du XVIIe siècle et abrita pendant plus de deux siècles la confrérie des Pénitents Noirs.
Ces laïcs s'occupaient des mourants et leur assuraient une sépulture chrétienne.
Vendue à la Révolution, elle fut rachetée quelques années plus tard, grâce à la générosité des fidèles de Bargemon.
Désaffectée en 1913 à cause du clocher qui menaçait de s'écrouler, elle servit de salle de cinéma avant de devenir un entrepôt municipal...
Après des travaux de transformation en Musée-Galerie débutés en 1990, le nouveau bâtiment fut inauguré en 1994 et porte le nom du célèbre peintre provençal Honoré Camos. (Site Dracénie.com)

Au premier étage, sont reconstituées les activités traditionnelles du village : miel, pâtes alimentaires, liqueurs ainsi qu'un atelier de cordonnerie.
Au rez-de-chaussée, des expositions temporaires, le jour de notre visite, on pouvait voir l'histoire des anciens chemins de fer régionaux. Sous une plaque de verre, les ossements des pénitents enterrés sous la chapelle.

Le Musée des machines à écrire

Ici, on entre un peu plus dans l'original : Le musée des machines à écrire retrace un siècle de mécanographie, de 1840 à 1940. Il présente un ensemble de machines à écrire, machines à calculer et caisses enregistreuses qui sont les ancêtres de nos ordinateurs.
On peut notamment y voir la toute première machine à calculer mécanique, la deuxième machine à écrire fabriquée dans le monde,

De précieux spécimens en état d'origine y sont exposés : La Millionnaire, crée par le coureur automobile des années 20 Léon Bollé, fut présentée à l'exposition Universelle de 1889. Elle permettait de faire des multiplications rapidement.
Le département des machines à écrire se découvre à l'étage avec une centaine de pièces, traversant le siècle depuis les ancêtres de la très célèbre Remington. A noter l'authentique machine à écrire de Gustave Eiffel.