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Par Dudu49 le 16 Juillet 2015 à 14:53
Le mont Koya, au Japon, est est un gigantesque complexe religieux au sud d'Osaka.
Composé de 117 temples bouddhistes, le premier monastère s'est développé pour devenir une ville, Kōya, possédant une université d'études religieuses et plus de cent temples offrant l'hospitalité aux nombreux pèlerins et touristes.
l'Okuno-in, un immense cimetière avec près de 200 000 pierres tombales de samouraïs, de personnalités et de gens ordinaires. Au cœur du cimetière se trouve le Tōrō-dō, le temple des lanternes. On pense que deux flammes y ont brûlé sans interruption depuis un millier d'années. À proximité du Tōrō-dō se trouve le Gobyo, le mausolée de Kūkai, devant lequel viennent se recueillir de nombreux fidèles.
Le cimetière se trouve dans une forêt de cèdres du Japon, arbres gigantesques vieux pour la plupart de plus de 500 ans, plongé dans une atmosphère mystique empreinte de spiritualité religieuse.
Selon la superstition de l’école bouddhique shingon, point de morts à l’Okunoin mais seulement des esprits en attente.
Traverser le pont Ichi no Hashi qui ouvre la voie à l’Okunoin revient à traverser un pont entre deux mondes. Juste avant, les fidèles joignent leurs mains et s’inclinent pour témoigner leur respect à Kûkai.
Dans la partie moderne du cimetière, de nombreuses pierres tombales fantaisistes sont particulièrement intéressantes comme les les vaisseaux spatiaux géants érigés par une société astronautique, les tasses par une entreprise de café et un monument érigé par une société de pesticides pour commémorer toutes ses victimes insectes.
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Par Dudu49 le 13 Juin 2015 à 17:19
Rappelez-vous, c'était hier...
Le mausolée de la famille Piccioni près de Pino en Corse contient, entre autres, les cendres fille de Gustave Eiffel, Valentine, mariée aves Camille Piccioni, diplomate et fils d’Antoine Piccioni qui fut maire de Bastia.
En découvrant la Corse, et plus particulièrement le Nord de l'île dans les environs du Cap Corse, Dudu fut étonné de constater le nombre de tombeaux, pour la plupart luxueux, bâtis, non pas dans des cimetières comme sur le continent, mais au bord des routes à la vue de tout un chacun.
Pour expliquer cela, il faut remonter au XVIIe et au XIXe siècle.
La richesse de Pino et des communes du Cap Corse en ces temps-là s’explique souvent par une forte émigration à Porto Rico et un pouvoir d’achat des Corses américanisés qui, en retour, font construire de grandes maisons toscanes au toit à quatre pentes avec ou sans jardin (on dénombre, à Pino, quatorze palazzi d’Americani) ainsi que des tombeaux majestueux qui font face à la mer.
Tout comme les palazzi, ces grandes maisons patriciennes, les tombeaux monumentaux construits aux abords des hameaux et face à la mer. Ils sont autant de signes extérieurs de richesse et l’expression d’un lien puissant entre les vivants et les morts.
Dans tous les villages du Cap Corse, en bordure de route, mais toujours sur des positions en vue, s'élèvent d'imposantes sépultures. Construites par les émigrés capcorsins ou des familles de notables, ces demeures des morts combinent tombeaux et autel pour célébrations ce qui en fait de véritables chapelles funéraires. L'intérieur y est souvent orné de sculptures, de tableaux, de bougeoirs et d’ostensoirs précieux. L’extérieur peut être luxueux avec murs d'enceinte, portails, escaliers et jardins aménagés avec palmiers ou cyprès. Ces constructions rappellent celles des grandes lignées florentines ou romaines. Les familles insulaires viennent s’y recueillir au moins une fois par an, à la Toussaint.
Les plus beaux édifices sont à Sisco (tombeau Battistini), Cagnano (Biaggi), mais c’est à Barrettali aux hameaux de Minerviu et Cunchigliu) que les familles ont rivalisé dans la grandeur, mais aussi dans le choix des lieux, face à la mer. L’importance de celle-ci est particulièrement visible à Pino où le tombeau Bartolomei a la forme d'une embarcation surmontée d'ancres sculptées.
La dernière demeure vaut une résidence secondaire.
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les défunts sont inhumés à l’intérieur des églises, ou des couvents, dans une cave située sous l’autel et dénommée « l’Arca » en Corse. Les corps sont simplement jetés dans cette fosse commune si proche de Dieu, où les ossements des « sgio » (seigneurs féodaux) sont mêlés à ceux des notables, des paysans, des pêcheurs. Pour la population, l’usage de l’arca est plus qu’une habitude, c’est un devoir, une véritable loi sociale car tout défunt enterré dans un cimetière est considéré comme abandonné du Tout-Puissant.
L' Arca est une tombe collective, sorte de chambre souterraine voutée à orifice étroit fermé par une dalle de pierre creusée dans le sol de l'édifice religieux. Cette ouverture, suivant les édifices, se trouvait près de l'entrée, de la nef ou encore avait une position centrale. Lors des décés, et à la suite du rite funéraire, le corps du défunt basculait dans l'arca par cette ouverture qui était ensuite refermée. Au XIX siècle, la Corse étant devenue française, l’état invoqua l’insalubrité comme prétexte pour interdire la pratique de l’arca. Il est vrai que l’ardeur du soleil d’été exacerbait l’odeur des corps en décomposition, ce qui condamnait souvent l’accès à l’église. A partir de cette interdiction, les Corses si attachés à leur traditions durent accomplir ce qu’ils avaient toujours évité de faire, enterrer les leurs dans le cimetière communal.
Mais tandis que certains transgressaient la loi en allant déterrer leurs morts la nuit pour les inhumer en secret dans l’église, d’autres eurent le réflexe d’offrir comme dernière demeure aux disparus la propriété familiale. De cette époque date le proverbe (en français ) Fais ta tombe dans ta propriété et tu iras au paradis. Ces bâtisses affirmaient la puissance de ces lignées, et aussi permettaient de rendre les terrains inaliénables. On ne vend pas les morts !, comme dit un proverbe. Visibles ou invisibles, les morts restent parmi nous et leurs tombeaux nous montrent d’où nous venons, quelles sont nos racines. Nous sommes les héritiers d’une histoire et d’une communauté.
Merci aux sites destination-cap-corse, locationencorse, hubert35, chtoric67, m.2b-luciani ... pour la documentation et les images.
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Par Dudu49 le 2 Avril 2015 à 16:15
Bien qu'il soit difficile de rivaliser avec le Père Lachaise en ce qui concerne la statuaire et les œuvres d'art, le cimetière de Montmartre renferme néanmoins quelques trésors que va vous faire partager. (100% tout de notre cru)
La tombe du peintre Victor BraunerNijinski dans le costume de Petrouchka
Gisant d'Alexandre Dumas fils (La dame aux Camélias)
Les admirateurs lui volent régulièrement les orteils !Mosaïque dans la tombe "Barbapapa"
(voir ci-contre)
Statue signée Paul Landowski sur la tombe d'Otto Klaus PreisSur la tombe de la danseuse
Ludmila Tcherina, réplique
en résine d'un bronze monumental représentant l'Europe
unie placé sur le parvis du
Parlement Européen à
StrasbourgToutes ces images (et d'autres) dans une meilleure définition bientôt dans une nouvelle galerie...
Meuh non, pas le magasin, la rubrique Galeries dans le menu de droite...
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